lundi 11 juin 2012

Lieux-Communs rejoint le réseau 50° Nord


L’asbl Lieux-Communs intègre le réseau 50° nord  qui fédère sur le territoire eurorégional (Nord-Pas de Calais, Belgique et Angleterre) près de 40 structures de production, de diffusion et de médiation en art contemporain.
Ce réseau regroupe par exemple les musées d’art contemporain de Dunkerque (LAAC), de Villeneuve d’Ascq  (LaM), le Musée Matisse, le Centre Régional de la Photographie, (Douchy-les-Mines), le FRAC Nord - Pas de Calais, Le Fresnoy - Studio national (Tourcoing) …et en Belgique le MAC’s (Musée des arts contemporains du Grand-Hornu), le BPS 22 (Charleroi), le Centre de la gravure et de l’image imprimée (La Louvière), la Centrale électrique (Bruxelles) …
Ayant dès sa création en 2010 développé une dynamique internationale en présentant des plasticiens français, néerlandais, danois, bulgares, géorgiens ainsi qu’un artiste berlinois en résidence, Lieux-Communs rejoint ce réseau qui œuvre au rayonnement ainsi qu’à la valorisation de la scène artistique transfrontalière et à la diffusion de l’art contemporain pour le plus grand nombre.
Galeries associatives, centres d’art, associations d’artistes, musées, établissements de formation… y développent ensemble des projets artistiques dans des contextes tout aussi variés que complémentaires. Ces lieux mènent des actions communes qui  témoignent de la richesse de la création contemporaine dans la région : biennale, partenariats artistiques divers, organisation de circuits de visites guidées, revue d’art contemporain, site internet, newsletter, agenda papier…
Tout comme Lieux-Communs, le réseau 50° nord accorde une importance spéciale au soutien de la création émergente et organise une biennale qui lui est consacrée : Watch This Space.
Le réseau incite les lieux d’expositions à travailler ensemble et à mutualiser leurs moyens. Il facilite ainsi les collaborations européennes, participe à la construction d’une identité commune et favorise le sentiment d’appartenance à un même territoire.
Ces actions de coopération transfrontalière constituent une nouvelle manière, dorénavant essentielle, de dessiner et de concevoir les projets artistiques dans le champ des arts plastiques et visuels.

http://www.50degresnord.net/

mercredi 6 juin 2012

Petko Ognyanov "IT'S TIME WE MeET"


Né en Bulgarie, Petko Ognyanov (1980) vit et travaille à Bruxelles. Son travail est axé sur l’installation, la vidéo, la photographie et la sculpture. Les sujets principaux sont les rapports de force entre les acteurs de la scène de l’art contemporain, les liens intimes entre l’art et l’argent.
La réalité de l’artiste ainsi que ses aventures culturelles et économiques constituent un espace très personnel qu’il explore et fouille sans cesse. Dans cet univers singulier, Petko Ognyanov place son travail au croisement de l’utopie et de la dérision.
Petko Ognyanov est diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris, Fr), The Technical University of Sofia (Sofia, Bg) et de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (Bruxelles, Be).

A Lieux-Communs, Petko Ognyanov se permettra de confisquer certains signes culturels, choisis dans la profusion contemporaine. Il s’agit d’une installation issue de ses travaux récents.
L’artiste nous présente donc un butin culturel qui se déploie sur différents niveaux de lecture : croisements, excédent et monopolisation en constituent la trame. Mais ce geste spectaculaire ne devrait pas choquer ! L’exposition pourrait plutôt contribuer à ce que l’on s’adapte à un univers élargi. Elle peut de même nous inciter à partir à New York, Londres, Bilbao ou Abu Dhabi ;  Et hésiter à profiter des promotions low cost + hôtel + musée serait une erreur ! It’s Time We MeET.

mardi 1 mai 2012

Exposition "Les Confessions" à l'église Saint-Loup





Pieter Geenen, Mehdi-Georges Lahlou, Mireille Liénard, Tinka Pittoors, Stéphanie Roland et Koen Vanmechelen



L’asbl « Lieux-Communs » présente à l’église Saint-Loup de Namur l’exposition « Les Confessions ». Celle-ci met en scène les réalisations de 6 artistes de renommée internationale et de créateurs émergents : Pieter Geenen, Mehdi-Georges Lahlou, Mireille Liénard, Tinka Pittoors, Stéphanie Roland et Koen Vanmechelen.

 
Koen Vanmechelen Vesta  Chicken Cosmopolitan Project


Koen Vanmechelen Vesta  Chicken Cosmopolitan Project 




Koen Vanmechelen Vesta  Chicken Cosmopolitan Project 

Les œuvres exposées sont des sculptures, des photographies, des installations, des vidéos …Celles-ci ont été quasi toutes spécifiquement produites pour l’exposition « Les Confessions ».
Elles sont ainsi pleinement en résonance avec les caractéristiques artistiques, patrimoniales et spatiales du lieu d’exposition, une église baroque à l’architecture monumentale classée patrimoine exceptionnel de Wallonie. 


Tinka Pittoors



Tinka Pittoors



Tinka Pittoors



Confession publique, confession privée…confessions religieuses… Ces œuvres interrogent la question de l’identité, plutôt des identités qu’elles soient personnelles ou collectives, corporelles ou culturelles.
Certaines abordent aussi les questions de la représentation, du portrait, de l’appartenance ou encore de la mixité, du brassage dans les sociétés contemporaines.
 
Mehdi-Georges Lahlou "Autoportrait"





Mehdi-Georges Lahlou "Autoportrait"



Plusieurs artistes questionnent le paysage, évoquent « la condition humaine », les liens entre nature et culture ou abordent  les équilibres fragiles, tant sociaux qu’écologiques, des sociétés contemporaines.
 
Pieter Geenen "Relocation"

Stéphanie Roland " Mémorial"

 
Koen Vanmechelen Vesta  Chicken Cosmopolitan Project 
Koen Vanmechelen Vesta  Chicken Cosmopolitan Project 

Eglise Saint-Loup
Rue du Collège
5000 Namur
Ouverture du 17 mai au 3 juin
Entrée libre.

samedi 28 avril 2012

Les Estivales 2012, l'art contemporain en bord de Meuse

François-Xavier Defosse

En partenariat avec les ports de plaisance de Namur, Lieux-Communs organise la seconde édition du cycle d'expositions "Les Estivales" : Au fil de l’eau, l’art contemporain en bord de Meuse … Ces expositions originales et insolites se dérouleront pendant toute la belle saison, du 1er mai au 15 septembre 2012, dans les capitaineries des ports de Jambes et d'Amée. La première de ces capitaineries est ancrée à Jambes, près du plus vieux pont sur la Meuse, et l’autre à Amée, à proximité de "Namur Plage”. Ces expositions artistiques conçues, en forme de diptyques, pour ces deux lieux inédits d’exposition seront aussi un prétexte de balade de l’un à l’autre le long des berges …à pied ou en vélo. Intégrées dans le label « La Meuse en fête », ces expositions dessinent un parcours artistique et invitent à une « croisière » originale en deux épisodes sur les rives mosanes. Le regard des artistes et leurs œuvres amèneront donc aussi modestement à la (re)découverte des richesses naturelles ou patrimoniales d’un fleuve et d’un territoire fascinants. Ces expositions conjuguant art, perspectives paysagères et ambiances fluviales ont l’ambition d’aller à la rencontre d’un public pluriel. Les approches et les regards sont volontairement variés…avec comme seul point commun l’adéquation aux lieux d’exposition, la capacité à interagir avec l’environnement mosan. L’art contemporain et l’effervescence créatrice de cinq artistes seront donc présents à Namur, au fil de l’eau, de mai à septembre en bord de Meuse.
La capitainerie de Jambes est ouverte tous les jours de 12 à 18h. Boulevard de la Meuse (en face du n° 40), 5100 Jambes La capitainerie d'Amée est ouverte : - Mai, juin et septembre : du lundi au vendredi de 14 à 18h, WE et jours fériés de 10 à 19h. - Juillet et août : tous les jours de 10 à 19 h Rue des Peupliers 2, 5100 Jambes. Contact : 081/313946

vendredi 20 avril 2012

Delphine Deguislage "Avant Post Garten"


Delphine Deguislage est une des artistes émergentes de la scène artistique belge.
Par le biais d’installations, son travail explore les interactions entre couleurs, formes, lumière et espace. Delphine Deguislage interpelle le public qui est toujours intégré dans sa réflexion créative et appelé à y participer.
Cette démarche prend aussi tout son sens dans un espace comme la vitrine artistique de Lieux-Communs, située à la gare, accessible aux regards en permanence et  ouverte sur les perspectives changeantes du  quotidien des passants-navetteurs- spectateurs.
L’univers des moyens de transport fascine d’ailleurs Delphine Deguislage et inspire ses réflexions sur le mouvement des images, l’art optique et cinétique

Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles ou collectives : « Splendid isolation » Freestate - Youg belgian art, « Un air de Wallonie » organisé par Lieux-Communs au Parlement wallon au « Prix Georges Collignon », Mamac Liège, à la biennale de photographie « Urbi et orbi (Sedan), au Z 33 (Hasselt) etc…

« Delphine Deguislage met en apesanteur les couleurs et défie les lois de l’espace. Une mise en abîme précise et ludique, oscillant entre l’univers surréaliste d’Alice au pays des merveilles et les décors psychanalytiques de David Lynch.
Sculptures tri dimensionnelles, installations, sérigraphies et dessins posent cette même et unique question : que voyons-nous ? Et c’est là qu’entre en jeu le spectateur, véritable partenaire visuel. Delphine oppose alors le terme utilisateur au terme spectateur. Pour elle, l’observateur devient actif et le travail n’existe que si ce dernier l’utilise. Lorsque l’on se place au sein de ce travail cinétique, on pense d’emblée à François Morellet, avant-gardiste de l’art minimal toujours dans une recherche spatiale et géométrique. »  Corinne Bardoux

Lieux-Communs
Vitrine artistique - Gare de Namur
Place de la station, 1 à Namur

mardi 13 mars 2012

Beata Szparagowska "Hide & Seek"



Née en Pologne en 1978, Beata Szparagowska vit en Belgique. Après un Master en philologie et littérature polonaise, les mots lui semblent parfois insuffisants pour refléter les réalités. Elle  veut les compléter par des photographies et s’inscrit à l’Ecole supérieure des Arts de l’Image, le « 75 », dont elle est diplômée.
Depuis, BeataSzparagowska a obtenu le prix « Emerging Talents from Belgian Schools of photography » (2009), le prix SFR Jeunes Talents à Arles (2010), le prix Arts Libre (2011) et la Bourse de la Fondation SmartBe (2011).
Beata Szparagowska cherche de « nouvelles ouvertures entre la photographie documentaire et la photographie plasticienne, un engagement possible en dehors du reportage traditionnel ». 
Son travail imprégné de poésie questionne la mémoire, l’exil, l’identité, les racines, les détails évanescents et fugaces du quotidien.
Elle vient de publier en 2012 le livre Hide & Seek (éd. Le Caillou Bleu) en lien avec une résidence de deux ans à L’L, lieu dédié à la jeune création.  Ce travail photographique est exposé à Namur après avoir été présenté à Flagey. Il investit non seulement la galerie Short Cuts mais aussi les couloirs et recoins du cinéma Caméo 2.


"Regarder ce qui va disparaître, l’envers du décor, le théâtre intime. Apprivoiser l’absence des événements. Chercher des lieux ambigus, suspects ; les voir commencer à se charger lentement d’une forme de théâtralité. Le paysage comme un plateau. Cet exercice : voir soudainement le paysage comme s’il y avait déjà là-dedans quelque chose qui le remettait en question. Le monde qui se fait et se défait sous notre regard, qui montre ses coutures apparentes. Quelles fictions puis-je raconter de là d’où je regarde? Un regard, que peut-il construire? Des métamorphoses, des transformations inachevées, arrêtées dans leur mouvement, dans leur passage entre les deux mondes. Cette envie de bricoler avec deux bouts de ficelle un monde qui ne dure qu’un instant. Ces jeux d’enfants, des jeux de cache-cache avec la réalité. On la poursuit. On la fuit. On se l’approprie. On la transforme en jeu. Et on joue avec." Beata Szparagowska

Beata Szparagowska is a photographer. Before that, she studies Polish literature at the University of Poznań (1998-2003), and it is in this context that she visits Brussels where she returns in 2004 to begin literary translation studies that she promptly abandons. More and more, she feels that words are inadequate. She therefore turns to photography as an alternative means of expression. She takes a liking to photography to the point of joining the Ecole Supérieure des Arts de l’Image "Le 75" (Brussels), from which she graduates in 2009.
In 2010, she wins prizes in two photography competitions: the Emerging Talents from Belgian Schools of Photography and SFR Jeunes Talents; after that she has the opportunity to exhibit at the Rencontres photographiques d'Arles (France) the same year. Thanks to the scholarship awarded by the SMartBe foundation, she returns to Arles in 2011 to attend the workshop given by the photographer Antoine d'Agata. Also in 2011, she wins the Jeune Artiste Arts Libre competition awarded by the daily newspaper La Libre Belgique.
In her work, Beata Szparagowska is looking for new breaches between documentary photography and fine art photography (allowing commitment outside traditional reporting). As a result, she develops photography projects around concepts such as exile, meeting, roots, identity, and diversity, while, in parallel, pursuing a reflection on the status of the photographic image.
Since early 2010, she has been in research residency at L'L to "meet the artists through photography. Observe their work. Circle around the stage. Without haste."
 

Exposition du 16 mars au 5 mai  2012

Galerie Short Cuts
Lieux-Communs

 

mercredi 1 février 2012

"Ekko" dans le cadre de la Présidence danoise de l'UE

"Ekko" est un projet d'installation contextuelle né de la collaboration de Lieux-Communs avec l' Institut Culturel Danois et deux artistes plasticiennes danoises, Ida F. Ferdinand et Ane Vester.



© Sarah Blee




Ces deux artistes créent des installations qui dialoguent entre elles et avec leur environnement. Le verre est notamment utilisé comme une toile transparente sur laquelle sont appliqués directement des ensembles de couleurs perçus différemment à la lumière du jour et dans l'obscurité par rétroéclairage. Il s'agit d'instaurer un dialogue direct avec le paysage urbain en imitant certaines des couleurs présentes dans cet environnement ; par exemple un panneau indicateur jaune moutarde, le logo strié bleu et vert d'une enseigne de magasin, une façade de maison de couleur marron. "Echo" tente aussi d'effacer les frontières entre extérieur et intérieur/art et espace urbain, pour inviter l'œil du passant à remarquer et découvrir la dimension esthétique de sa ville.
Le projet est réalisé sous la forme de six baies vitrées donnant sur la place très passante de la gare de Namur.

© Sarah Blee

L'installation est accessible et visible jour et nuit, du 2 mars au 19 avril 2012
Ane Vester et Ida F. Ferdinand exposent depuis de très nombreuses années, tant au Danemark qu'à l'étranger.
Ane Vester est représentée en Belgique par la galerie Rossicontemporary
http://www.rossicontemporary.be/
Organisé en collaboration avec l'Institut Culturel Danois au Benelux, Klaus Bondam, E-mail: [email protected]



"Echo" is a comprehensive site-specific installation project produced in collaboration between two Danish artists Ida F. Ferdinand and Ane Vester, who both have a connection to Belgium.
The two artists create different installations which engage in dialogue with each other and their surroundings. Among other things, they use the window glass as a transparent canvas, which is painted directly onto the glass; transparent colour surfaces are seen in one way in daylight and another in the evening as they are illuminated from the inside. The goal is to establish direct dialogues with the town scene by "imitating" some of the colours of the surroundings, e.g. a mustard yellow road sign, a blue-and-green-striped shop’s logo, a brown facade. "Echo" is also an attempt to abolish the boundaries between indoors and outdoors/public space and art, so the random passer-by, with sharpened eyes, will notice and observe the aesthetic aspect of the surrounding city scene.
The project is shown in ten windows all facing the busy Namur Station in collaboration with the art organisation, Lieux-Communs. Namur is the capital of Wallonia, the French-speaking part of Belgium.
The exhibition is open and visible 24 hours a day.
Both Ane Vester and Ida F. Ferdinand have an extensive career with exhibitions both in Denmark and internationally. Ane Vester is representated in Belgium by Gallery Rossicontemporary.
Organized in cooperation with the Danish Cultural Institute Benelux, Klaus Bondam, E-mail: [email protected]



"Ekko" er et omfattende stedspecifikt installationsprojekt skabt i samarbejde mellem de to danske billedkunstnere Ida F. Ferdinand og Ane Vester, der begge har en tilknytning til Belgien.
De to billedkunstnere skaber forskellige installationer, som går i dialog med hinanden og omgivelserne. Bl.a. bruges vinduesglasset som transparent lærred, hvor der males direkte på glasset; transparente farveflader, som opleves på én måde i dagslys og på en anden om aftenen, hvor de belyses indefra. Målet er at etablere en direkte dialog med bybilledet ved at "efterabe" nogle af omgivelsernes farver; f.eks. et sennepsgult vejskilt, et blå-og-grøn-stribet butikslogo, en brun husfacade. "Ekko" er også et forsøg på at ophæve grænserne mellem ude og inde/byrum og kunst, så den tilfældigt forbigående inviteres til, med skærpet blik, at bemærke og observere det æstetiske aspekt i det omgivende bybillede.
Projektet afvikles i samarbejde med kunstorganisationen Lieux-Communs i ti vinduespartier der alle vender ud imod den befærdede banegårdsplads på Namurs banegård. Namur er hovedstaden i Vallonien, den fransktalende del af Belgien.
Installationen er tilgængelig og synlig døgnet rundt.
Både Ane Vester og Ida F. Ferdinand har en omfangsrig karriere med udstillinger både i Danmark og internationalt.
Organiseret i samarbejde med det danske kulturinstitut Belgien, Klaus Bondam, E-mail: [email protected]