Le festival d’art contemporain In Champion unit dans un événement artistique les arts visuels et
l’imaginaire littéraire. En effet, de nombreux plasticiens contemporains
nourrissent leur travail artistique d’inspirations littéraires.
Du 6 au 22 octobre 2017, In Champion met en évidence ces influences croisées entre l’art
contemporain et l’univers de la
littérature.
En Belgique et
singulièrement en Wallonie et à Bruxelles, ces liens sont historiquement ancrés
et riches à travers le surréalisme, Cobra, l’art conceptuel… et des artistes
comme Magritte, Dotremont, Alechinsky, Broodthaers.
In Champion, qui prend la forme d’une biennale, a comme cadre le village de Champion. Celui-ci
est riche d’ambiances variées, de contrastes entre un cadre resté rural et l’univers
urbain tout proche…
L’autoroute est à
proximité, les champs, les vaches, les prés sont nombreux, le village a le
château d’eau comme « phare » ...
Le Festival investit divers lieux : l’ancienne poste, l’école, la ferme du Sart,
le bâtiment Créagora, à l’architecture contemporaine audacieuse, dont la
construction vient de s’achever, les sentiers, les fenêtres des maisons privées, le
jardin de la cure, l’espace public… Il est une invitation à une balade au
rythme de l’art contemporain à travers les rues et sentiers du village.
L’événement
met en avant les créateurs de Belgique mais a également, dès sa première
édition, une programmation largement internationale avec des artistes issus de
cinq pays. Celle-ci allie des artistes ayant déjà une grande notoriété internationale à de jeunes artistes émergents…
28 artistes, dont 14
belges, participent à cette première édition d’In Champion qui peut être perçu comme le pendant francophone d’autres
festivals de ce type comme Watou.
La thématique retenue pour
cette première édition est celle de l’oxymore. En rhétorique, cette figure de style rapproche deux termes, un nom et un adjectif, que leurs
sens devraient a priori éloigner. Sous une formulation en apparence
contradictoire, l'oxymore permet de décrire une situation ou un contexte de manière singulière et inattendue, suscitant ainsi le
questionnement. Il exprime ce qui semblait
inconcevable et crée une nouvelle réalité poétique. L’oxymore permet
aussi de rendre compte de l'absurde.
De manière directe ou
encore détournée, l’oxymore apparaît au centre de nombreuses pratiques
artistiques contemporaines.
Cette thématique se veut
ouverte et n’est nullement conçue comme un carcan.
Les artistes ont donc été
invités à l’interpréter de manière parfois très
libre et singulière. Les médiums sont variés de la sculpture à la
peinture en passant par la vidéo, la photographie, les installations…
Artistes
participants : Nathalie Auzépy (F), Diane Benoît du Rey (F), Ulrike Bolenz
(D), Charlotte Burtin (F), Charley Case (B), Fred Collin (B), Gaëlle Cressent
(F), Alice Gadrey (F), Rohan Graeffly (B), Nathalie Hannecart (B), Mathilde
Klug (F), Florence Lenain (B), Mireille
Liénard (B), Ferdinand Kokou Makouvia (Togo), Ludovic Mennesson (F), Brigitte
Moulart (B), Tinka Pittoors (B), Stéphanie Roland (B), Nadège Sicard (F), Pascale
Marthine Tayou (CAM), Manon Thirriot (F), Lucille Uhlrich (F), Nathalie
Vanheule (B), Thierry Verbeeck (B), Karen Vermeren (B), Katleen Vinck (B),
Monique Voz (B) et Elodie Wysocki (F)
www.inchampion.com
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