En partenariat avec les ports de plaisance de Namur, Lieux-Communs organise un cycle d'expositions "Les Estivales" dans les capitaineries des ports de Jambes et d'Amée, du 1er mai au 17 septembre 2011.
Ces expositions sont aussi un prétexte de balade d’un lieu à l’autre…le long des berges …à pied ou en vélo. Des œuvres qui modestement amènent à la (re)découverte d’un fleuve fascinant, de ses richesses naturelles et patrimoniales. Ces expositions dans des lieux insolites correspondent à la philosophie artistique nomade de Lieux-Communs, qui souhaite faire découvrir l’art contemporain à un large public.
Emmanuelle Devaux « Paysages » du 1 mai au 27 mai
Karl Renard « Photo-Univers » du 28 mai au 24 juin
Anna Zuber « Autoportraits » du 25 juin au 22 juillet
Caroline Servais « Traces » du 23 juillet au 19 août
Formée à l’Académie des Beaux-arts de Namur, Caroline Servais a participé à différents événements artistiques comme « Chambres avec vues » et « Art Namur ». Elle a présenté cet été à Wanze une installation : « L’arbre de printemps ».
Son approche artistique présente des filiations avec l’œuvre, récemment présentée au Mac’s, du sculpteur Giuseppe Penone. Dans le cadre des Estivales, l’exposition de Caroline Servais intitulée « Traces » évoque les empreintes, suggère les vestiges …
« Ma principale source d’inspiration est la nature. J’y trouve aussi mon matériau de base, le bois. Par la forme ou la finition, je tente de conserver un lien avec la pièce d’origine. Je modifie celle-ci en partant souvent d’une imperfection, d’une fissure. La sculpture pourra par la suite être associée à une autre pièce pour parler d’équilibre, de vide, de plein… » Caroline Servais
Adresse mail : [email protected]
Aurore Mullenders « Entre Temps » du 20 août au 17 septembre
Pour « Les Estivales », Aurore Mullenders présente un nouveau travail photographique « Entre temps », des diptyques de portraits/paysages portant comme titre l’âge en jours de la personne photographiée.
En filigrane, ces photographies portent une réflexion sur les cycles naturels ou sociétaux, l’évolution constante des paysages qui ne sont ni figés ni intemporels, l’empreinte humaine sur la nature…
Ces photographies (se) jouent aussi des contrastes entre l’urgence du quotidien et une forme de sérénité ancrée dans la durée. Les portraits avec leur titre en jours chiffrés rappellent le travail de Roman Opalka, récemment disparu
« 7219 jours, 19511 jours, 10228 jours, 29567 jours, 2961 jours, 15629 jours, … des âges hors de nos conventions temporelles.
Des portraits sans artifice, empreintes d’un vécu.
Des paysages représentant la nature cyclique, symbole d’une vie en perpétuelle évolution.
Entre temps est une corrélation d’éléments témoins de mon intuition sensible de la perception temporelle » Aurore Mullenders
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